MIDNIGHT CLUB 4

Malgré d'indéniables qualités, Midnight Club 3 : DUB Edition n'avait pas franchement marqué les esprits sur PS2 et Xbox en 2005, et pourtant, Rockstar ne pouvait pas en rester là avec cette série qui s'est tout de même écoulée à plus de 15 millions d'exemplaires à travers le monde. Associé au suffixe Los Angeles, le prochain épisode débarquera donc le 10 octobre prochain sur Xbox 360 et PS3, et marquera du coup les premiers pas de la saga dans l'ère de la HD. Un tournant pas si facile à négocier, et pour nous rassurer sur le potentiel de son titre, Rockstar nous avait donc conviés il y a peu à une présentation de la bête dans ses locaux londoniens. Impressions.

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On prend les mêmes et on recommence, mais en HD. Voilà à peu près le sentiment laissé par Midnight Club : Los Angeles après deux petites heures en sa compagnie, à cruiser pépère ou à se tirer la bourre dans les rues de Los Angeles. Si cet épisode revêt un tel sous-titre, ce n'est en effet pas pour rien : on prendra bien cette fois-ci d'assaut la deuxième plus grande ville des Etats-Unis, modélisée pour l'occasion mais - comme d'habitude dans la saga - légèrement remaniée pour qu'elle s'adapte parfaitement au gameplay du titre. On y retrouvera toutefois sans mal les différents points d'intérêt de la mégalopole, toujours ouverte, même lors des courses, ce qui constitue là encore une des grandes marques de la série. Pour rester dans le même registre, on remarquera rapidement que les nombreux raccourcis de Midnight Club 3 : DUB Edition répondent toujours présents, mais ils ne nous feront plus vraiment passer à travers de grandes baies vitrées et autres longues galeries marchandes. Midnight Club assagi ? Pas vraiment, non, tout du moins si l'on en croit les différents bolides dégoulinant de chevaux que l'on pourra dompter dans cet épisode-ci. Il sera une fois encore question de muscle cars, mais aussi de supercars européennes et de quelques motos bien que ces dernières n'aient pas eu droit de quitter leur garage lors de cette présentation. Dommage. Il a donc fallu se contenter de quelques épreuves sur quatre roues, dégotées en déambulant sur la carte et sans temps de chargement, un peu à la manière de Burnout Paradise. Un carrefour, une épreuve, un appel de phare, et nous voilà embarqué dans une course à base de checkpoints ou de harponnages bien virils, un contre-la-montre ou encore une longue poursuite où il faudra impérativement franchir la ligne d'arrivée située à l'autre bout de la carte avant son adversaire. Entre les deux, notre itinéraire sera libre, sachant qu'aucun GPS n'est jamais proposé. Certes, une flèche nous indiquera en permanence où se situe grosso modo notre objectif, mais c'est tout. Composer dans le trafic à 200 km/h n'est déjà pas toujours chose aisée, alors en plus lorsque l'on ne connaît pas son trajet, tout devient vite compliqué...

Et si la vitesse venait à manquer, un petit passage par la case garage suffira sans doute pour remédier à ce problème. Côté personnalisation, Midnight Club : Los Angeles s'annonce au moins aussi complet que son prédécesseur, avec la possibilité de modifier tout ou presque sur ses montures à commencer par leur mécanique avec des évolutions à choisir une par une (moteur, échappement, nitro, etc.) ou bien par packs entiers pour les allergiques au cambouis. Niveau esthétique, on retrouvera les désormais habituels pare-chocs, bas de caisse, ailerons profilés et j'en passe, en plus d'éléments destinés à l'intérieur du véhicule (sièges, volant, cerclages de compteurs...) que l'on pourra d'ailleurs admirer depuis une vue cockpit en jeu. Ces modifications passeront également par des special abilities comme dans Midnight Club 3 : DUB Edition, qui permettront de ralentir le temps ou de tout défoncer sur son passage, façon bulldozer, soit autant de petits plus à utiliser en parallèle de la nitro. Affublées de marques bien connues des amateurs de tuning, ces pièces s'achèteront logiquement avec l'argent glané en course et se débloqueront de la même manière, suivant notre réputation. Rockstar signale par ailleurs que même en cas de défaite dans une course, on aura droit à un petit pécule d'argent et de réputation pour que le joueur ne fasse pas de surplace. Une bonne intention, tout comme l'I.A. de nos adversaires qui devraient être en mesure d'accélérer ou de ralentir la cadence afin de rattraper les plus coriaces ou nous laisser une chance en cas de malheur. Car le trafic est si dense par endroits, sans compter sur la vitesse de défilement du jeu, assez grisante, que certains tamponnages seront difficilement évitables. Midnight Club : Los Angeles mise en tout cas une fois de plus sur l'impression de vitesse pour marquer des points, le gameplay restant, lui, très arcade avec une prise en main quasi immédiate.

Pour faire le plein de sensations, ce nouvel épisode de Midnight Club propose également une caméra estampillée "action" suivant la voiture de près, et qui accompagnera cette dernière dans les virages tout en se positionnant de côté lors de l'utilisation de la nitro. Plutôt sympa, mais injouable ou presque, tandis qu'il sera aussi possible de mettre à profit l'aspiration afin de prendre l'avantage sur ses concurrents. Concrètement, une jauge viendra se remplir petit à petit en se plaçant derrière un de nos adversaires, et une fois celle-ci pleine, on pourra déclencher un boost, certes pas aussi puissant que la nitro, mais toujours appréciable malgré tout. Et si la vitesse est une fois de plus au centre de ce Midnight Club : Los Angeles, il faudra aussi prendre en compte cet aspect lorsque l'on sera amené à croiser la maréchaussée angeline. Bien plus coriace que dans le précédent épisode, celle-ci promet de nous faire cracher quelques billets verts en cas de non-respect des limitations en vigueur. En cas d'infraction, on pourra s'arrêter immédiatement et payer une amende peu élevée, ou bien décider de prendre la fuite et d'en assumer les conséquences si l'on se fait serrer après quelques minutes de poursuite, synonyme d'une facture beaucoup plus salée. On évitera donc autant que possible de rencontrer ces rabat-joie, visibles de toute façon sur la mini-map, un peu comme dans Grand Theft Auto IV lorsque la police est à nos trousses.

Cette comparaison n'est d'ailleurs pas si anodine que cela puisque ce Midnight Club-là reprend le moteur graphique du dernier Grand Theft Auto. Visuellement, le tout semblait en tout cas un peu fade et terne sur la version Xbox 360 essayée, mais sans chute de frame rate, et ça, c'est forcément bon signe. Les courses s'enchaîneront également de jour comme de nuit dans cet épisode qui, globalement, tend vers un peu plus de réalisme avec des piétons dans les rues (mais impossibles à renverser) et des dégâts qui modifieront légèrement le gameplay. Si les performances resteront intactes, on pourra en effet subir les effets d'une direction légèrement faussée par exemple. Et pour réparer le tout rapidement, il suffira d'un quick fix à la station-service du coin pour repartir en bon état, mais avec les parties de carrosserie détériorées certes réparées, mais non peintes. Pour tout refaire dans les règles de l'art, l'opération sera beaucoup plus longue, c'est pourquoi on s'en chargera une fois notre course ou notre championnat en cours terminé. Voilà donc ce à quoi il faut s'attendre avec Midnight Club : Los Angeles, qui ne promet visiblement pas de grande surprise même s'il reste encore quelques aspects du titre à découvrir, dont sa partie multi jusqu'à 16. Sortie le 10 octobre prochain sur Xbox 360 et PS3.

Source:Gamekult.com

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Quelques petits avant Gouts .

Merci de ta remarque Very Happy

Il a l'air pas mal du tout niveaux graphiquement Very Happy

Avec le moteur graphique De GTA 4

a ouai il a l'air super Very Happy